Je rôde dans les champs [Libre]

Rôdeur Sournois Messages : 35 Date d'inscription : 24/12/2010

Eglantynne Cassegrain avait revêtu de chauds habits en ces temps glacials. Vêtue d'une tunique en fourure de sanglier et chaussée de bottes en poils de chachachovage, un grand manteau de peau de bouftou (odeur comprise) venait compléter sa tenue hivernale. Il ne neigeait plus mais de grandes bourasques froides la fouettaient au visage de façon trés désagréable et elle songeait avec avidité au moment où elle pourrait regagner sa maisonnette ainsi qu'un bon feu. Elle marchait dans les champs d'Astrub pour une raison particulière. Etant un peu sur la paille en ces temps peu joyeux, elle s'était décidée à trouver un travail comme saisonnière auprès des paysans Astrubiens. Evidemment en hiver personne ne recrutait de saisonniers, et pour le moment, tous les paysans (qui d'ailleurs eux non plus ne travaillaient pas et restait chez eux à tricoter des vêtements chauds) chez qui elle était venue frapper lui avaient claquer la porte au nez.

Elle se retrouvait donc comme une idiote à errer dans les champs couverts de neige et remplis de brouillard si bien qu'elle voyait à peine où elle allait. De trés mauvaise humeur Eglantynne décida qu'elle détestait l'hiver. L'été elle pouvait vagabonder à sa guise sans se soucier de travailler pour gagner sa croûte, elle se contentait de vendre de simples potions. Mais en plein mois de descendre c'était trés différents. Il était impossible de voler des fruits dans les vergers ou des légumes dans les potagers, et il n'y avait pas de travail par dessus le marché ! Eglantynne songea amèrement aux îles paradisiaque qu'on pouvait voir dans les brochures touristiques... Moon, Otomaï... La vie doit être parfaite là bas, songea la jeune Osamodette.

Mais pendant qu'elle soupirait en songeant aux beaux jours ensoleillés, une silhouette surgit brusquement du brouillard et la percuta de plein fouet. Eglantynne se releva écumante de rage, et avant même de voir à qui elle avait honneur s'écria sèchement:

- Dites-donc vous, vous ne pourriez pas faire attention où vous mettez les pieds ?!

Et merde...Encore un temps à rester chez soit ! Pourquoi je suis sortis ? J'ai un bon nombre d'idées saugrenues mais celle-ci est la pire ! Le Mage Ax voulait que je récolte des trèfles à cinq feuilles et des edelweiss. Que voulait-il que je trouve par ce temps glacial ?
Cela faisait une heure que j'en cherchais désespérément sans rien trouver. Je me décidai donc de rentrer chez moi . Dans quel brouillard je me suis mis ! On y voit pas à deux mètres devant soi. Je marchais à vive allure quand je heurta quelque chose ou quelqu'un. Cette personne s'écria :

- Dites-donc vous, vous ne pourriez pas faire attention où vous mettez les pieds ?!
-Hola ! On se calme mademoiselle. Vous m'excusez mais on n'y voit pas à plus de deux mètres, et puis vous n'avez pas à rester ici à attendre que le soleil arrive ?

Je la regardai de plus près et constatai que ses habits étaient couverts de terre. J'étais peut-être peu sociable mais bon, je pensai qu'il fallait que je m'excuse. Je n'avais pas de quoi les nettoyer sur moi. Mais peut-être que chez moi j'avais quelque chose, de toute façon, je n'allai pas la laisser ici toute seule. Ce serait dommage que quelqu'un se prenne dans cette frêle femme héhéhé. J'eu un sourire narquois.

-Dites, je vois que vous êtes couverte de terre. Voulez vous que je nettoie vos vêtements ? J'ai une maison et du chocolat chaud qui y attend. Souhaitez-vous me suivre ? Je comptai rentrer chez moi.

Je commençai à marcher en me disant qu'elle me rejoindrai sur la route...

Rôdeur Sournois Messages : 35 Date d'inscription : 24/12/2010

Dès que Eglantynne se fut relevée, la silhouette ne tarda pas à lui répliquer. La jeune fille équarquilla les yeux pour mieux voir à qui elle avait à faire. Mais elle ne pouvait encore rein distinguer de bien précis. Avant qu'elle ait pu réfléchir plus amplement, son interlocuteur lui parla à nouveau, lui proposant de lui venir en aide ! Ayant prononcé ses paroles, il commença à s'éloigner à petit pas, et Eglantynne put enfin voir de qui il s'agissait.

Evidemment c'était une personne qu'elle ne connaissait pas. C'était un disciple de Féca, lui aussi chaudement habillé. Il était grand, apparemment fort, bien fait de sa personne... une sorte de prince charmant conclut Eglantynne. Mais attention ! Un prince charmant cachait souvent un rustre ou pire, un vagabond ou un vaurien. La jeune osamodette était indécise. Elle pouvait soit suivre le jeune homme chez lui, soit refuser net et continuer à déverser sa mauvaise humeur sur lui. Mais il faisait froid et elle était complètement perdue dans cette purée de pois, et elle ne serait certainement pas rentrée chez elle à Madrestam avant tard dans la nuit. Et bien sûr la curiosité fut trop forte, elle ne pourrait jamais refuser. Mais elle décida tout de même de se méfier. Pour faire bonne figure, elle essaya de sourire et emboîtantle pas à son "sauveur".

- Merci bien, c'est trés aimable à vous. je regrette de vous avoir crié dessus vous m'excusez hein ?

Elle tenait à se faire bien voir mais malheureusement sa nature de pipelette revint à grands pas.

- En plus je suis complètement perdue, pas vous j'espère ? Vous savez où on va hein ? Mais vous habitez où enfait ? C'est loin ? Moi c'est trés loin... Et vous faisiez quoi dans ces champs par ce temps ? Je n'aime pas trop Astrub, il y a trop de pauvres ...

Se rappelant que elle même était pauvre, une idée lumineuse lui vint à la tête. Pourquoi donc ne pas se faire passer pour une riche voyageuse ? Après tout elle avait de beaux vêtements et cela lui permettrait de jouer un tour au Féca...

Ahaha, cette femme n'a pas la langue pendue ! Elle parle, elle parle, et elle ne s'arrête pas. Je la regardai de plus près et je vis dans ses yeux brillé une petite flamme de malice, elle était peut-être intelligente après tout. Elle bredouilla des excuses et me demandait où nous allions je lui répondu chez moi à Astrub, la ville la plus proche, ce n'était certes pas la plus accueillante mais au moins nous y serions au chaud.

Voila les remparts de la cité neutre par excellence ! Astrub la...ville ! Le spectacle qu'elle offre est atroce, on ne s'entend pas parler tellement il y a de monde qui cris pour dire mille blasphème ou autres atrocités !

Après avoir traversé la ville, nous arrivâmes enfin devant ma maison , une petite bicoque tout ce qu'il y a de plus simple et naturel, je sortis un trousseau de clefs et ouvrai la porte. Ma maison était assez bien meublée, une horloge trônait au fond de la salle, des plantes vertes en pots à tout les coins de la grande pièce, une petite cheminée de brique se trouvait à la droite de l'horloge, je rallumai le feu qui s'y trouvait deux heures avant. Au centre de la pièce une grande table de bois massif taillé dans du merisier sûrement, je refermai la porte et offrit à la jeune femme de prendre son manteau pour le nettoyer. Elle me le donna et j'alla dans une petite pièce adjacente où se trouvait un grand lavabo, une baignoire et des cuvettes de toilettes. Je nettoyai son manteau à grandes eaux puis je le fis sécher au-dessus de la cheminée. Je fis chauffer du lailait , et sortit une boite de cacao importé de l’île de Moon. Je versai le lailait dans de grandes tasses de porcelaines, y mis deux cuillères à café de chocolat et commençai à touiller. Je lui offris une tasse .

-Mais dîtes-moi , que faisiez-vous là toute seule dans les champs par un si mauvais temps ?

Rôdeur Sournois Messages : 35 Date d'inscription : 24/12/2010

Un peu mal à l'aise, Eglantynne suivit donc l'étranger. Il traversèrent les étendues de cultures ensevelies sous la neige, et pénétrèrent sans la cité des Mercenaire ou tourbillonnaient des courent d'air frigorifiants. Enfin ils arrivèrent face à une maisonnette, et le Féca ouvrit la grosse porte avec son trousseau de clefs.

La chaleur et la lumière éclairèrent le visage de la jeune osamodette qui se sentit un peu plus en confiance. La pièce avait l'air trés chaleureuse, et l'homme avait même proposé de nettoyer son manteau ! Elle s'assit donc sans inquiétude sur une chaise sans y avoir été invitée. De toutes manières si les choses venaaient à mal tourner elle avait toujurs sa dague cachée sous sa jupe. Pendant que l'étranger était affairé à la cuisine, elle décida d'élaborer son mensonge. Quand l'histoire qu'elle allait servir à l'homme fut à peu près en place dans son esprit, elle entreprit de se réchauffer les mains auprès du feu.
Le Féca réapparut avec des tasses fumantes. Le remerciant d'un grand sourire, Eglantynne plongea dans la sienne. Quel délice ! De la poudre de cacao mélangée à du délicieux laitlait ! La tête lui tourna et elle se reprit à songer à des îles paradisiaques.
Se reprenant elle répondit aimablement à la question de l'homme:

- Ce que je faisais ? Oh, mais c'est fort simple ! Oui, trés fort simple. Mais permettez-moi de me présenter, je suis trés grossière de ne pas l'avoir fait ! Je me nomme Dame Cassegrain, et je suis la châtelaine qui habite la plus grosse maison de Madrestam. Bref, j'étais donc toute seule en plein milieu des champs car le domestique de qui j'étais accompgné, ce scélérat a filé dans le brouillard en me dérobant ma bourse ! Vous comprenez donc pourquoi j'étais trés énervée.

Elle reprit son souffle en lançant un sourire éclatant.

- En vérité nous étions en train de chasser dans la forêt, j'adore la chasse vous savez, et donc après qu'il ait prit la fuite je l'ai cherché partout, mais j'en suis arrivée à me perdre dans les champs. Enfin, heureusement que vous m'avez secouru ! Madrestam et si loin et sans mes kamas, j'étais perdue.

Mouwai, l'histoire du serviteur voleur est pas très cohérente, une dame assez riche qui se fait voler par un simple valet... Ça reste à prouver et puis son histoire ne tien pas debout, qu'est ce qu'elle fait ici , si loin de Madrestram, il y a une forêt mille fois plus grande en Amakna... Et puis que veux-t-elle chasser dans cette forêt ? Il n'y a que du sanglier à chasser et son cuir n'est pas le meilleur du monde des Douze .J'aimerais en avoir le coeur net.

-Dîtes-moi , que cherchiez-vous à chasser dans la forêt d'Astrub, et pourquoi être allé aussi loin de chez soit ? Il y a une forêt bien plus vaste à côté du port de Madrestram .

Je regardai par la fenêtre et vis que la purée de pois ne se dissipait toujours pas, on ne pourrait sûrement pas sortir avant demain, il faudrait que je lui fasse sa couche pour cette nuit. Je montai en haut et pris une paillote ainsi qu'un oreiller de plumes. Je redescendis les escaliers et installa le lit aménagé à côté de la cheminée. Je retournai dans la cuisine , ouvris un placard et en sortit un gros rôti, je saisis une grande tige de bois, transperça le rôti avec celle-ci et alla le mettre dans la cheminée pour le faire cuir à petit feu. Je me retournai vers ma convive et dit :

-Voila, je vous ai aménagée un lit, nous partirons pour Madrestram demain matin si le brouillard s'esquive, sinon, nous partirons l'après-midi, je vous fournirai une dragodinde. En attendant, est ce qu'une partie de poker vous tenterait ? Il faut bien tuer le temps après tout .

En attendant sa réponse, j'ouvrai un placard sous l'escalier et en sortit une guitare, je commençai à chantonner et à gratter les fines cordes de nylons. La douce résonance du bois enveloppa la maison d'une douce chaleur musicale...

Rôdeur Sournois Messages : 35 Date d'inscription : 24/12/2010

- Ce que je chassais ? J'ai dis que je chassais ? Hum le mot n'est pas trés exact car pour ne rien vous cacher je cueillais des champs champs, tout simplement. A la poêle c'est délicieux, une fois qu'on a retiré le poison bien entendu.

Le Féca n'était manifestement pas convaincu se dit Eglantynne. Tant pis il devrait se contenter de ces explications... mais pour mettre sa ruse en place, il fallait que l'homme n'est aucun soupçon. D'ailleurs ce filoux ne s'était même pas présenté. C'est alors qu'il lui proposa un petit jeu de hasard. Eglantynne était ferrue de poker, mais elle se demanda si une riche dame aurait accepté. Par prudence, et bien qu'elle en mourrait d'envie elle décida de décliner l'offre par peur de se trahir.

- Merci bien, mais je n'aime pas les jeux de hasard... ce sont mes domestiques qui pratiquent ce genre d'activités. Enfin, je dois quand même vous remercier chaleureusement pour tout ce que vous faites pour moi... Mais vous ne m'avez toujours pas dit votre nom petit polisson, et je suis impatiente de connaître l'identité de mon sauveur.

J'arrêtai de gratter les cordes rapidement. Je n'aimais pas sa familiarité soudaine, je ne la connaissait pas, et ce n'était sûrement pas des habitudes de riche femme. Je décida tout de même de lui répondre :

-On m'appelle Kalimas. Kalimas le mage.

Ce nom n'avait pas l'air de lui évoquer quelque chose, pour rompre le silence, j'alla chercher le rôti cuit à point , j'alla chercher deux assiettes de porcelaines et des couverts en fer , saisit une miche de pain et m'installai à table, je pris la dague qui pendait à ma ceinture et commençai à découper la chair tendre de la viande tout juste cuite. J'offris un morceau à Eglantynne Cassegrain. Je pris un gros morceau et commençai à mordre à pleine dent la chair tendre. Après ce court repas, je m'assis devant la cheminée et j'attendis que le temps passe. Pendant que le feu brûlait je me rappelai tout ce que la vie m'avait offert, rien si ce n'est de brûler en enfer, j'étais obligé de tuer pour gagner ma vie... Bien que ce travail ne me répugnai pas , je me demandai ce que je devais faire ou penser... Ma conscience était tiraillée par le fait de faire le bien ou le mal...Mais je m'emporte, après avoir réfléchis pendant une bonne heure, je montai à l'étage me coucher.

-Hmm bonne nuit...

Rôdeur Sournois Messages : 35 Date d'inscription : 24/12/2010

Le repas fut trés silencieux. Eglantynne tenta de se faire oublier car elle sentait que son histoire n'avait pas rencontré beaucoup de succès. De plus, l'individu lui semblait de plus en plus louche. Il n'était pas trés bavard, semblait trés solitaire et froid mais à la fois serviable. Quand elle fut couchée, la jeune fille commença à prendre peur. Dans quel but l'avait-il attiré chez elle ? Uniquement pour lui rendre servie ? Ne disait-on pas aux enfants de ne jamais suivre les inconnus ? Eglantynne commença à se mordre les doigts de s'être laissée convaincre si facilement. Elle tendit l'oreille. Rien ne bougeait dans la petite maison. De plus en plus effrayée, la jeune osamodette se leva et fila récupérer son manteau et ses affaire dans le plus grand silence. Sur la pointe de pied, elle gagna la porte avec la ferme intention de prendre ses jambes à son cou. Peut être pourrait-elle se réfugier du côté du marché couvert. Priant pour que la porte ne grince pas, elle s'apprêtait à l'ouvrir quand elle s'apperçut que celle-ci était vérouillée ! Elle était prisonière c'était sûr. Submergée par l'angoisse elle chercha à toute vitesse un autre moyen de fuite.

Eglantynne commença à arracher les draps de sa couche, qu'elle noua afin d'obtenir une sorte de longue corde. La bonne vieille technique d'évasion. Une fois prête, son manteau sur le dos, elle ouvrit la fenêtre, et l'air glacé vint la mordre violemment. Elle ne renonça pas, et son poignard à porté de main, elle noua solidement les draps au rebord de la fenêtre puis lança la corde dans le vide. Enfin, elle prit sa respiration et en,jamba la fenêtre. C'était sans compter le verglas. Elle glissa dans un fracas qui aurait pu réveiller tout le voisinage.

Spoiler:

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'Fortune' : 3

Je fus réveiller par un énorme fracas qui venait de dehors. Je me levai en vitesse et vis qu'Eglantyne n'étais plus là ! La fenêtre était mal refermée, je passai la tête par la fenêtre et aperçu Eglantyne étalée par terre, elle était encore consciente mais elle avait l'air d'avoir mal. Je couru prendre mon manteau et sortit dehors pour aller récupérer la jeune inconsciente, je la transportai à l'intérieur, alluma magiquement le feu et lui demandai où elle avait mal, elle me dit que sa cheville la faisait souffrir.
Quelle idée de sauter d'une fenêtre en pleine nuit avec le verglas qui empoisonne le sol comme un virus... J'examina sa cheville et vit qu'elle était gonflée, j'alla chercher ma trousse de soins d'où je sortis un baume et des bandages. J'appliqua le baume sur la cheville et l'entoura de bandages de soie. Je l'aidai ensuite à se lever et l'aidai à dormir sur le canapé, je décidai de veiller sur elle pour le reste de la nuit. Malgré tout, les conditions dans lesquels elle avaient sauté étaient obscures. Pourquoi voulait-elle s'échapper ? Elle avait un foyer , elle était bien au chaud et très bien logé chez moi...Bizarre, en tout cas, cela risque de retarder notre départ. Je décidai de lui annoncer la nouvelle.

-Eglantyne, je ne vais pas vous mentir, vous vous êtes fait une foulure à la cheville, vous ne devrez pas poser le pied par terre pendant au moins toute une journée, si vous voulez poser votre pied, vous ne devez pas appuyer dessus trop fort sinon il risque de se casser, au moindre soucis , appelez moi, je ne suis pas loin, je resterai cette nuit pour veiller sur vous. Demain une grande journée de repos s'annonce pour vous, et je pense qu'il va falloir mieux se connaitre. Notre départ pour Madrestram est donc retardé.

Cette nouvelle n'avait pas l'air de la réjouir.

-Mais dîtes-moi, pourquoi avez vous voulu vous enfuir ? Je ne mords pas vous savez ! J'eu un petit rire joyeux.

Rôdeur Sournois Messages : 35 Date d'inscription : 24/12/2010

Eglantynne ne savait pas si elle devait être rassurée ou au contraire encore plus appeurée. Le Féca avait réagi trés positivement ... Si il était dangereux il se serait sûrement énervé songea-t-elle... Ou alors était-ce une habile ruse de sa part ? La jeune brâkmarienne ne savait que penser. En tout cas elle était furieuse d'avoir fair la bêtise de glisser... Maintenant toute tentative de fuite étaient vouée à l'échec, et elle était en prime incapable de bouger et de se lever. Furieuse, elle essay quand même de justifier son geste.

- Je suis vraiment désolé, je crois que j'ai fait un cauchemard et que j'ai été prise d'hallucination à mon réveil... Ça doit être le froid qui me fait ça.

Ce n'était pas trés convaincant mais elle n'avait rien de mieux. Pour se ratrapper, elle essaya d'amadouer Kalimas:

- En tout cas je dois vous causer bien du souci, vous êtes bien aimbale de vous occuper de moi comme ça, vous devez me prendre pour une folle, ajouta-t-elle.

Comment se déroulerait la journée ? Essayant de se rendormir, elle serra contre elle son petit poignard.

La nuit se passa sans trop de difficulté, quelques gémissements se firent entendre dans le salon mais sans trop d'excès. Quand le soleil daigna enfin à montrer le bout de son nez, j'ouvris mes paupières , m'étirai, posai un pied par terre, puis deux et me levai lentement en me hissant sur le rebord de mon lit. J'ouvris les volets qui obstruaient la lumière. Je descendis en robe de chambre dans le salon et vis que la jeune femme était encore endormis. Je m'attelai à préparer le petit-déjeuner , en quelques minutes , toute la maison fût remplit d'une délicieuse odeur de brioche fondante et de pain chaud. Je disposai ensuite les assiettes et couverts sur la table. La visiteuse devrait se réveiller dans peu de temps, je décidai d'aller faire quelques courses dans Astrub en attendant qu'elle se réveille. Je ne manquai pas de fermer la porte à clef avant de partir.

Ah ! La quiétude d'Astrub au petit matin est inestimable, aucuns bruits, tout les vendeurs sont endormis , sur la route ou s'installent déjà. Je me dirigeai vers l'hôtel de vente des bouchers et des chasseurs.

-Bonjour monsieur, que puis-je faire pour vous ? Me dis le marchand

-Je voudrais vous acheter un travers de bouftou ainsi que deux côtes de sangliers s'il vous plait .

-Cela vous fera trente kamas. Merci bien et au revoir .

-Pareillement !

Je rentrai tranquillement chez moi quand un groupe de mercenaires se postait entre moi et ma maison. Que devais-je faire ?

Spoiler:

Messages : 21 Date d'inscription : 23/12/2010

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#1 'Fortune' : 6

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#2 'Fortune' : 3

Rôdeur Sournois Messages : 35 Date d'inscription : 24/12/2010

Le réveil fut brumeux. Eglantynne se demendait si elle rêvait. Son escapade de la nuit l'avait épuisée, aussi elle tenait à être sûre que quelque chose d'important se passait avant d'ouvrir un oeil. Hors de question de se reveiller pour de bon sans raison. Se concentrant elle tendit l'oreille. Les bruits persistaient. Une bagarre avait-elle éclaté ? Un bruit de métal teinta fortement, et elle s'obligea à ouvrir les yeux. Manifestement le soleil était à peine levé. Les bruits se firent plus intenses. Paniquée, Eglantynne sauta à cloche-pied jusqu'à la fenêtre pour observer ce qui se passait car les bruits venaient de dehors. Horrifiée, elle vit Kalimas aux prises avec des individus qu'elle n'arrivaiet pas à indentifier. Ne sachant que faire, Eglantynne prit tout d'abord son poignard avec elle car la situation avait l'air de se gâter. Elle ne pouvait presque rien faire avec sa cheville blessée, ce qui augmenta son sentiment d'angoisse car elle se sentait incapable de se défendre. Mais la curiosité finit par l'emporter, et elle ne supportait pas de ne pas savoir ce qui se passait. Après tout elle s'était déjà tiré de situations bien plus délicates... Avec une grande lenteur due à sa cheville, elle commença à descendre l'escalier marche par marche en se crampona avec force à la rampe...

Safou Aittfor se promenait dans Astrub quand il aperçut un attroupement.
Quelques mercenaires étaient attroupés devant une maison, et un feca leur faisait face.
En s'approchant, Safou vit un mercenaire à terre, une dague planté dans son dos.

Le pauvre féca avait l'air embêté, et comme il était seul face aux mercenaires, Safou décida de lui prêter main forte. Il se posta a coté du féca et lui fit un signe de tête pour lui faire comprendre qu'il était avec lui. Sa carrure imposante aurait pu suffire à calmer les mercenaires, mais l'osamoda décida tout de même d'appeler son dragonnet.

La créature commença à se diriger vers les mercenaires... et cracha une gerbe de flamme sur deux d'entre eux, avant de prendre la fuite et de se cacher derrière son maître.

[HRP/] Je me permet de t'arrêter là Safou, où as-tu vu que j'étais affolé par ces mercenaires ? Je suis juste étonné qu'ils se trouvent ici et je réfléchis à un plan , si tu pouvais modifier merci .[\HRP]

Je lançai ma dague , elle n'atteignit malheureusement jamais sa cible, le mercenaire eu alors un rictus sadique quand d'un coup il suffoqua et tomba raide , une dague plantée dans le dos, je fis apparaître magiquement un bâton à double tranchants, une lame était forgée à chaques extrémités , je commençai à la faire tourner et les mercenaires commencèrent à reculer, c'est là qu'un osamodas arriva et décida de me prêter main forte. Depuis quand j'ai besoin d'aide ?! Tant que ça lui fait plaisir, mais qu'il ne s'attende pas à des familiarités de ma part, je ne l'hébergerai jamais chez moi , une personne suffit amplement et puis je n'aurai pas besoin de soutien pour ce voyage vers Madrestram, il sera juste un acteur passif. Il commença à invoquer un dragonnet, bien que ces Osamodas savent bien les maitriser, je me tenais tout de même sur mes gardes, les dégâts que pouvait faire un dragonnet mal dressé étaient considérables. Je décidai de faire moi même le travail, j'arrachai la vie à tout les mercenaires qui n'avaient pas été touché par les flammes.J'en gardai un en vie , je le plaquai contre le sol et je l'interrogeai sur ses intentions.

-Pourquoi êtes-vous là ? Que me voulez-vous ? RÉPONDEZ !
-Ahahahah , je ne parlerai jamais , plutôt mourir !

Il eu un petit rire que j'eu tôt fait de refaire re-rentrer au fond de sa gorge, je pointa ma lame juste sous sa gorge et commençai à lui lacérer doucement.

-D'accord , d'accord ! C'est Kari-Katur le bandit qui nous envoi ! Il veut te tuer pour je ne sais quelle raison ! Il à dit que vous êtes l'aut...

Le brigand n'eu pas le temps de finir sa phrase que le dragonnet vint planter ses griffes dans son cou et lui arracha la vie une bonne fois pour toute. C'est alors que je plantai mon bâton à doubles lames dans le coeur du dragonnet ,celui-ci disparu dans une gerbe de fumée.

-Merci pour votre aide, mais je n'en n'avais pas besoin ! Sur ce, bien le bonsoir monsieur.

Je rentrai chez moi , je vis Eglantyne regardant par la fenêtre, elle m'a parut gênée quand elle me vit entrer dans la pièce.

-J'ai pris à manger !

Je lui fis mon plus beau sourire et j'éclatai de rire...

Rôdeur Sournois Messages : 35 Date d'inscription : 24/12/2010

La bataille faisait rage quand Eglantynne parvitn enfin à la porte. Elle fut furieuse de constater que celle-ci était fermée à clef. N'abandonnant pas pour autant elle claudiqua jusqu'à la fenêtre du rez-de-chaussée, dans l'espoir, d'une part dans savoir plus sur cette mystérieuse péripétie, et d'autre part de pouvoir invoquer une nuée de tofus pour secourir son hôte. Mais quand elle parvint devant la fenêtre tout semblait s'être terminé. Des corps gisait par terre et des volutes de fumée vaporeux qui avait vagument la forme d'une créature était en train de s'estomper dans l'air frais du matin. Cependant Eglantynne vit un étranger, un disciple d'Osamodas qui observait la scène d'un air déconfit. Elle tendit l'oreille quand Kalimas commença à parler:

-Merci pour votre aide, mais je n'en n'avais pas besoin ! Sur ce, bien le bonsoir monsieur.

Intriguée, elle attendit que la clef tourne dans la serrure et quand Kalimas entra, il affichait un air joyeux comem si rien ne s'était passé. Elle voulut quand même en savoir plus sur le mystérieux étranger.

- Que s'est-il passé ? Rien de grave, il n'y a pas de blessé j'espère ! Mais bon j'ai vu qu'il n'y en avait pas.

Quelle affreuse manie de poser des question et d'y répondre toute seule !

- Mais dites moi qui est donc cet Osamodas ? Il vous a aidé quand même vous pourriez l'inviter à partager notre repas après tout, même si n'aviez peut être pas besoin d'aide...

Devant l'air peu convaincu du Féca, Eglantynne lui lança un regard suppliant.

Elle ne me ferait pas changer d'avis, non mais et puis quoi encore ? Depuis quand décide-t-elle qui dois-je inviter chez moi ?! C'est non, c'est non point final !

-Non, je ne l'inviterai pas ! Vous avez déjà eu de la chance que je vous accueille chaleureusement, je ne suis pas comme ça avec les gens, et je ne peux pas m'encombrer d'une autre personne. Avez-vous pensez à ce qui se passerait après que je l'ai invité ? Je lui dirai au revoir et vous , vous voudriez qu'il reste pour dormir et ensuite qu'il nous rejoigne pour vous escorter à Madrestram. Je n'ai pas besoin de m’encombrer d'une personne supplémentaire. Sur ce , je vais préparer le dîner.

J'alla dans la cuisine visiblement mécontent , si je devais inviter toute les personnes qui m'ont aidés une fois, j'aurai du louer une salle... Je pris les deux côtes de sanglier et les accrochai à un grand bâton que je mis au dessus du feu. Je fis tourner mollement les morceaux de viande, après un quart d'heure à penser à tout et à rien, je sortis deux grandes assiettes et deux couverts , j'ajoutai des aromates sur la viande pour faire ressortir encore plus son goût et la découpa délicatement. La viande était saignante à point ! Je mis un morceau de viande tendre dans l'assiette d'Eglantyne, un morceau pour moi, sortis le pain et l’appelai.

-LE REPAS EST SERVIT !

L'osamodas n'eut pas le temps de sortir son fouet, que le dragonnet acheva la victime du feca, qui à son tour acheva le dragonnet. Safou voulut faire comprendre a ce denier qu'il était désolé, mais le féca lui dit sur un ton sec:

"-Merci pour votre aide, mais je n'en n'avais pas besoin ! Sur ce, bien le bonsoir monsieur."

Le ton sur lequel le feca s'était adressé a lui, laissa Safou pantois un moment, mais il resta la et le regarda entrer dans sa maison. Il eut le temps d'apercevoir un instant un visage féminin à la fenêtre, et il comprit que le féca voulait surement apparaitre en héros auprès de la demoiselle.

Cela expliquait surement le ton sec sur lequel le feca l'avait remercié, et à la pensée d'avoir gêné le feca dans son entreprise de séduction auprès de la demoiselle, Safou afficha une moue embarrassée.

Lui aussi, aimerait avoir une belle à séduire... il sourit un instant, pensant que le feca aurait bien une autre occasion de prouver sa valeur à sa belle, et commença à s'éloigner...

Il prenait la direction de la taverne.

Rôdeur Sournois Messages : 35 Date d'inscription : 24/12/2010

Bon... L'idée n'avait vraisemblablement pas séduit Kalimas. Un peu renfrognée Eglantynne décida donc d'oublier un instant l'incident. Mais les images de l'affrontement lui revinrent rapidement en tête. Pendant que son hôte préparait le repas -de succulentes tranches de viandes de bouftous- elle songea à la raison qui aurait pu amener les mercenaires à venir chercher le Féca. Il n'y avait pas des centaines de possibilités. Soit il était un bendit recherché par les milices ou une quelconque autorité locale, soit un ennemi avait un compte à régler avec lui. Brûlante de curiosité, Eglantynne décida de tanter d'engager la conversation sur le sujet. Quoi qu'il en soit ce devait être une passionnante histoire. Le remerciant d'un grand sourire quand il lui servit son assiette, la jeune osamodette s'adressa à Kalimas.

- Hum... C'est incroyable ce qui vous est arrivé tout de même, ces mercenaires avait l'air de tenir à vous. Mais vous devais sûrement savoir ce qui les a ammener par ici ? risqua-t-elle.

Je regardais gravement la petite. Dans quel pétrin s'était-elle fourrée ! Je ne devais pas tout lui révéler, je me doutai bien du pourquoi de la chose , mais il ne fallait pas l'alarmer, ce que je savais, c'est que nous n'étions pas en sécurité chez moi...

-Et bien, je ne sais pas trop ce que me voulais ces mercenaires ! Il devrait bien y avoir une raison logique mais sur celle-ci, mon esprit reste bouche bée si je puis dire. Tout ce que je sais, c'est qu'ils risquent de revenir, nous ne sommes pas en sécurité ici ! Finissez votre repas , nous partirons juste après !

Cette nouvelle paraissait l'ébranler , je décidai donc d’accélérer un peu les choses, je rangeai magiquement ses affaires dans son sac, quand je m'assurai qu'elle avait tout, je montai à l'étage et me prépara aussi , je redescendis une dizaine de minutes plus tard, elle avait déjà fini mais paraissait...crispée ? Je ne sais pas, ces émotions m'étaient indescriptibles . Je la tirai par le bras et ferma la porte à double tour.

-Nous sortirons par la porte Est d'Astrub, il nous faudra faire un détour par Tainéla pour aller récupérer mes dragodindes, il nous faudra ensuite filer comme le vent jusqu'à chez vous. Si vous avez un moyen de transport plus rapide pour Tainéla c'est maintenant !

J'attendais sa réponse avec une petite poussée d'adrénaline et de stress...

Rôdeur Sournois Messages : 35 Date d'inscription : 24/12/2010

Manifestement Kalimas ne savait pas ce qui avait amené les Mercenaires agressifs... Eglantynne était presque sûre qu'il mentait, mais elle décida de ne pas insister, à quoi bon ? Après tout cela ne la regardait pas. Mais justement, c'était trés intéressant, ce qui ne la regardait pas. Histoire de changer de conversation, et de faire preuve de bonne volonté, elle répondit à la question du Féca:

- Evidemment que j'ai d'autre moyens de transports, j'ai des tas de domestiques, vous avez oublié ? Mais je n'ai aucun moyen de les prévenir, je pense donc qu'il va falloir s'en tenir à votre plan ! Mais ma blessure risque de nous ralentir, j'ai peut-être une idée: si j'arrive à invoquer un sanglier assez robuste, je pourrai le chevaucher. Ce serait plus rapide...

Elle pouffa de rire.

- ... mais pas du tout discret !

Autour d'eux, là grouillait désormais de monde, la brume hivernale s'étant dissipée. Eglantynne cessa rapidement de rire, tout cela n'était pas trés rassurant, et lui tardait de quitter la ville après les évènements de la nuit.

- Qu'en pensez-vous ?