Tous à bord ! (Cap sur Frigost II) [Libre]

[Suite de Préparatifs mouvementés]


Le Capitaine Flora Deygoux faisait les cent pas sur le Quai n°7. La journée était splendide pour la saison. Bien que l'hiver soit encore présent, le ciel était d'un bleu éclatant, et une douce brise soufflait sur le port de Madrestam. La vieille Iopette attendait avec impatience ses passagers. Ils ne devaient plus tarder, car on approchait des onze heures trente, et l'embarquement prendrait sûrement un certain temps.

Le bâteau, la Cawotte des Mers était soigneusement amaré, les cales prêtes à receuillir les marchandises. C'était une goelette qui aurait pu être élégante si elle avait était remise à neuve. Elle avait hélas connu des jours meilleurs, manquait cruellement de peinture et était couverte d'algues à certains endroits. Enfin, Flora Deygoux appercut les premiers voyageurs qui arrivaient au bout du quai. Ils semblaient tous trés différents, et ils n'étaient certainement pas là pour les mêmes motifs. Ils commencèrent à se rassembler sur le quai, qui lui, commençait à déborder avec toutes les malles et valises : on ne savait plsu vraiment ou mettre les pieds.

Le Capitaine tenait à faire bonne impression. Elle avait revêtu ses plus beaux habits, un costume de marin démodé, et une Dora afin de se protéger des violents rayons du soleil d'hiver. Quand il lui sembla que tous les passagers étaient arrivés, elle entamma son discours d'accueil d'une voix remplie de menances.

- Bonjour à tous, bienvenue sur le quai n°7. Je susi le Capitaine Flora Deygoux, et c'est moi qui mènerait votre voyage jusqu'à l'île de Frigost. Il est au jour d'aujourd'hui impossible de déterminer la date de notre arrivée, car les courants marins et les vents sont trés changeants en cette période de l'année.

Elle reprit son souffle et lança un regard perçant aux voyageurs.

- Bien. Je ne tolèrerai aucune indiscipline sur mon bâteau. Comme prévu dans le contrat, vous serez souvent réquisitionnés pour le faire marcher, aussi, je compte sur votre enthousiasme et votre bonne volonté. Si vous désirez manger avec les réserves du bâteau il faudra payer un supplément. Afin de garantir des réserves suffisante de nourriture, vous serez également de corvée de pêche. Nous allons maintenant procéder à l'embarquement, DANS LE PLUS GRAND CALME !

- Vous passerez chacun votre tour, vous me reverserez la somme due, je cocherai votre nom sur ma liste, et vous pourrez embarquer avec vos affaires. Chaque cabine comporte une armoire fermable à clef et un garde manger. Quand je vous aurai signé ma feuille, je vous remettrez vos clefs de cabine et de cale si vous en avez loué une. DES QUESTIONS ?

Koara avait passé la nuit dans la taverne sans même s'en rendre compte. Elle fut réveiller par les rayons du soleil qui pénétrait dans la taverne. De sursaut elle se leva. Qu'elle heure est-il ? Se demanda t-elle. De plus elle ignorait tout de l'endroit où l'embarcation avait lieu. Elle sortit de la taverne en courant, sans payais ce qu'elle devait, elle courut à tout allure en direction ... Elle l'ignorait. Se fiant à son instinct. Biscotte n'était toujours pas réveiller, il avait l'habitude faut dire qu'a chaque fois que Koara avait un rendez-vous elle était en retard. Sale peluche, debout ! Cira notre jeune Pandawa. En guise de réponse elle eu droit un petit ronronnement. N'ayant pas de temps à perdre elle laissa la bête dormir.
Se dirigeant je ne sais où. Elle ignorait l'heure et l'endroit, comme ça elle avait toutes ses chances d'arriver trop tard.
Notre jeune Pandawa finit par déclarait forfait, elle s'arrêta et alla demander à un passant. Elle n'eu qu'une modeste information, c'était à un quai qui se trouvait à l'est. Mais où est l'est ? Vers la mer évidemment.
Koara ferma les yeux et se concentra sur l'odeur de la mer. Une fois repéré, elle reprit de nouveau sa course tout en fermant les yeux pour ne pas perdre l'odeur. Maintenant qu'elle était en bord de mer il fallait trouver le bateau, d'après les indications de la veille il était en piteux états. Elle n'eu pas à marchait bien longtemps, car un attroupement se trouvait quelques pas devant elle.
Sûrement les voyageurs. Elle s'avança un peu maladroitement et prononça quelques mots:
- Excusez moi pour mon retard, c'est ici pour l'île de Frigoste ? Demanda t-elle.

Elle regardait le sol de honte, Biscotte toujours plongé dans son sommeil.

Martha Chabrulé avait soigneusement préparé son expédition, afin que personne ne puisse contracarrer ses plans malveillants. Le poison, les dagues et autres armes étaient cachées dans le double fond de sa valise, qu'elle avait remplie à rabord de chose inutile pour être parfaite dans son rôle de Mamie Gâteau.

Seul un détail clochait, et il était de taille. Il y avait hélas deux Pandalettes à bord, et il était pour le moment impossible de savoir laquelle était l'envoyée secrète du Grandapan. Toutes les deux avaient énoncé des raisons de voyages qui pouvaient tout à fait être des excuses. Arrivée de bon heure sur le quai, la Grande Maîtresse de la Confrérie des Rôdeurs Sournois observa les passagers qui arrivaient peu à peu, et écouta, d'une oreille seulement le discours peu engagent du Capitaine. C'est alors qu'un heureux évènement se produisit. Une des deux pandalettes, la plus timide venait d'arriver maladroitement, tout en s'excusant de son retard. Etait-elle vraiment en retard ? Si ce n'est pas le cas, c'est vraiment une comédienne trés habile songea Martha Chabrulé. L'occasion était trop belle, elle s'approcha de la dénommée Koara.

- Ne vous inquiétez pas mon enfant, personne n'a encore embarqué ! commença-t-elle en feignant la bienveillance avec talent. Venez, suivez-moi nous pourrons embarquer ensemble si vous le souhaitez.

N'attendant pas la réponse, la vieille Enutrof prit ses sacs et sa valise, et se dirigea vers le Capitaine, qui griffonait sur sa liste en empochant les kamas. Après avoir versé la somme due, et récupéré sa clef de capine, Martha Chabrulé grimpa le pont avec énergie avant de se rendre compte qu'elle allait beaucoup trop vite pour passer pour une innoffensive grand-mère. Elle ralentit le pas et arriva sur le pont du bâteau en mimant l'essoufflement.

Safou se présenta a son tour devant la capitaine. Avant d'embarquer il jeta un oeil
sur les passagères et sourit quand il vit la " fecatte". Il paya son du aupres de la capitaine et se dirigea en direction du petit groupe.